Moins de 25 % des dents antérieures traumatisées développent une oblitération pulpaire à des degrés plus ou moins importants. Le niveau de calcification pulpaire de´ pend de l’ampleur de la luxation et du stade de formation des racines.
La plupart des études suggèrent que l’incidence de la nécrose pulpaire de ces dents est comprise entre 1 et 16 %. L’examen histologique des pulpes des dents présentant une oblitération pulpaire n’a révélé aucun signe d’inflammation en l’absence de signe clinique et radiographique. Le traitement endodontique ne doit être initié qu’une fois la nécrose pulpaire de´ montrée par une pathologie péri-apicale et/ou des symptômes cliniques.
La dyschromie seule n’est pas un élément qui permet d’indiquer le traitement endodontique de la dent. Si un traitement radiculaire s’avère nécessaire, les dents présentant une oblitération de la pulpe relèvent de la catégorie de risque élevé dans les critères d’évaluation de cas de l’Association américaine d’endodontie (2010). Ceci est montre´ par de nombreux rapports de cas dans la littérature qui soulignent les difficultés rencontre´ es lors du traitement de telles dents. La micro-endodontie guidée peut donc constituer un atout considérable lors de ces thérapeutiques complexes ou` les aides visuelles ainsi qu’une grande maîtrise du geste opératoire ne garantissent pas toujours le succès immédiat de la thérapeutique endodontique. L’usage de guide en endodontie reste tout de meˆ me une pratique récente [1].
Peut-on considérer ces guides comme l’avenir des thérapeutiques endodontiques complexes ? Sont-ils fiables ? Présentent ils des risques ?
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Source : https://www.editionscdp.fr/revues/clinic/decouvrir-la-revue.html